Devinez quoi ? *-* L'écriture de cette mini-fic est finie, et elle attend d'être postée en entier, bien au chaud dans mes dossiers :D Je vais me concentrer sur mes os (concours et anniv), puis j'essaierai de reprendre la prochaine fic à venir, soit une MassuJin o/ Mais je vous laisse profiter de celle là pour le moment ^^
Sur ce, bonne lecture, j'espère que vous aimerez ! ^^

- Ah tiens, salut Nino ! Alors ce concert ? T'as bien aimé j'espère ?
- Oh oui, c'était juste magique ! Mais, tu vois, heu...
- ... qu'est-ce qu'il y a ?
- ...
- Nino ? Il y a un problème ?
- Bah tu vois, à la fin du concert, j'ai, comme qui dirait... débarqué dans les coulisses contre ma volonté et... heu...
- ...
- J'ai rencontré Nishikido-sama et... et bah voilà quoi...
- Attends. Tu ne me dirais pas ça sur ce ton si ça ne cachait pas une connerie.
- Ha ha.
- Alors je vais essayer de trouver quelle peut être la situation dans laquelle tu t'es fourrée.
Ueda se tut quelques secondes et imagina une dizaine de scénarios. Il finit par choisir le plus improbable ; il connaissait son meilleur ami.
- Me dis pas que... Putain... nan... t'as pas Nishikido dans ton appart' quand même ?
- Bah... si...
Nino n'était presque pas étonné que Uepopu ait trouvé directement dans quelle mouise il était. Ils n'étaient pas meilleurs amis pour rien tiens. Ninomiya, sachant qu'il avait quelqu'un pour l'aider, se laisser tomber sur une chaise de la cuisine, face à la table.
- Et tu comptes faire quoi maintenant ?
- Je... je sais pas.
- Bon. J'arrive tout de suite. Et ne perds pas tout ton sang d'ici là.
Et sans attendre, Ueda raccrocha. Kazu avait compris l'allusion à une possible crise de saignement de nez à la vue de son idole de toujours en train de dormir dans son lit. Son lit. Il ne laverait plus jamais ses draps tiens. Il regarda l'horloge sur son mur, puis jeta un coup d'oeil à la porte de sa chambre. Il se remit les idées en place en se tapotant les joues, et but un verre d'eau. Puis il rentra dans la pièce où Ryo dormait.
Il n'y croyait toujours pas. Sa star préférée, qui avait chanté pendant près de deux heures devant tous ses fans, voilà que Nishikido se retrouvait dans un petit studio d'étudiant en fac, et y dormait.
Nino ne sut pas quoi faire à part attendre l'arrivée de son ami. Il alla s'installer sur sa chaise de bureau, et ne lâchait pas des yeux Ryo. Il le comparait aux dizaines de posters accrochés aux murs. Il n'y avait pas de différences. Peut-être un coup de photoshop ici ou là, mais maintenant qu'il le voyait en vrai, Kazunari pouvait affirmer que Nishiki était très attirant. Il passa ainsi les vingt minutes qu'il fallut à Ueda pour arriver.
Quand il entendit la sonnette – qui ne réveilla pas l'idole endormie –, il alla ouvrir. Tatsuya s'apprêtait directement à l'assommer de remontrances, mais si Nino avait été un chien, il aurait bien vu ses oreilles repliées et un air de cocker sur son visage. Il était vraiment perdu. Alors le boxeur se radoucit un peu. M'enfin, c'était pas une raison non plus, alors il se permit tout de même de lui faire la morale.
Pendant qu'il lui versait à boire, Ueda lui parla des problèmes avec les paparazzi, les photos peu avantageuses dans les magazines, la jalousie des groupies folles à lier, du caractère de l'idole qui se prenait pour le roi du monde, des mauvaises rencontres, du sida, du nouveau smoothie du café qu'ils avaient l'habitude de fréquenter.
Bref.
- Y a intérêt à ce que demain matin, tu le vires de chez toi.
Nino regardait le carrelage de sa cuisine et but silencieusement une gorgée de sa tisane.
- Nino. Je sais à quoi tu penses. Tu peux pas garder chez toi Nishikido Ryo, c'est impossible.
- Oui oui...
- Allez fais pas cette tête, se radoucit Ueda. Tu as de la chance quand même, des centaines de milliers de fans voudraient être à ta place, j'en suis sûr !
La remarque fit pouffer Ninomiya.
- Bon, tu me parles de ce concert maintenant ? C'était comment ? Demanda Uepopu avec un sourire.
Il savait que c'était un sujet qui tenait à c½ur à Nino, et ils n'avaient pas encore eu le temps d'en parler ; de plus, Tatsuya était un peu curieux de cette soirée. Kazunari, des étoiles pleins les yeux, se remémora les magnifiques moments qu'il avait passés, et raconta tout ce qu'il pouvait à son meilleur ami sans craindre que celui-ci s'endorme. Ils se parlaient souvent comme ça après tout, et quand c'était Ueda, il lui parlait de boxe avec tout autant de passion. Ils avaient l'habitude.
Une heure du matin approcha, et avec tout ce qui s'était passé en une soirée, Kazu était assez fatigué. Ueda comprit le message quand son ami se mit à bâiller. Il se rendit compte qu'il avait complètement oublié la présence de Nishikido, pourtant une pièce plus loin. Il se leva :
- Bon, j'y vais. Et demain matin, n'oublie pas...
- Oui oui, Nishikido-sama doit s'en aller. J'ai compris, ne t'inquiète pas.
Ils se dirent au revoir sur le pas de la porte. Puis Nino jeta un coup d'oeil à sa chambre ; ils ne pouvaient pas dormir à deux dans son lit simple... Il vérifia que Ryo n'avait pas de problème ; en effet, il était toujours endormi. C'est là que Ninomiya remarqua le portable dont l'écran diffusait de la lumière sur les couvertures. Il le prit en main ; c'était celui de Ryo, et il avait une dizaine d'appels en absence et de sms encore non lus.
Kazu se rendit compte qu'en effet, la vie d'une idole, c'était pas de tout repos, et qu'à peine introuvable une nuit, c'était presque le bordel. Le lendemain matin, ils allaient chacun reprendre leur vie. En plus, Ryo ne savait pas son nom, avait été odieux avec lui, et l'avait traité comme une souillon. Malgré ça, il ne savait pas vraiment pourquoi, il aimait toujours être son fan. Sa voix en était pour beaucoup, sûrement.
Il ignora le frisson de joie qu'il eut quand il admira Nishiki endormi. Il allait dormir dans le clic-clac du salon. Il mit tout de même une bonne heure pour réussir à s'endormir.
Lorsqu'il se réveilla, il remarqua qu'il n'avait pas mis son réveil sur le mode alarme et que l'horloge interne de son cerveau s'était chargée à la place de l'engin de lui dire que c'était l'heure de se lever. En bâillant, il s'étira. Et se reprit de plein fouet la pensée que, dans sa chambre, dans son lit, dans ses draps, il y avait Nishikido Ryo qui dormait. Il se rua alors vers la pièce. L'idole était toujours là, mais elle dormait toujours. Il aurait presque pu penser qu'il était mort, mais il entendait distinctement sa respiration. Il n'osa pourtant pas le réveiller.
Il alla se préparer pour sa journée de cours, et eut presque honte quand il rentra dans sa propre chambre en serviette pour se chercher des fringues. Il faillit avoir une crise cardiaque quand Ryo se retourna en marmonnant des paroles dans son sommeil. Mais non, il ne se réveillait pas. Et c'était l'heure pour Nino de partir à l'université.
Hésitant, il finit par écrire un petit mot qu'il accrocha à sa lampe de chevet.
« Bonjour Nishikido-san, je ne sais pas si vous vous souvenez de hier soir, mais vous m'avez demandé de vous ramener après le concert. Comme je ne connais pas votre adresse, je me suis permis de vous ramener chez moi. Il y a de quoi manger dans le frigo. Je suis parti à l'université, si vous cherchez à me joindre, voici mon numéro (XXX). Je reviens dans la soirée, vous pouvez évidemment partir avant si vous voulez. Au revoir, Ninomiya »
Et pour être sûr, il posa un double des clés sur la table de la cuisine, puis partit en fermant derrière lui. Comme ça, Nishikido n'était pas enfermé jusqu'à son retour et avait la possibilité de partir.
Dans le bus pour sa fac, il n'y avait que l'image de Ryo endormi qui tournoyait dans sa tête.
Toma et Ueda l'attendaient à l'entrée du campus, et juste après l'avoir salué, il fut assailli de question :
- Alors ? Il s'est réveillé ? Il est parti ? Il t'a pas dit de connerie ? Il a été poli ?
Évidemment, Nino ne pouvait pas mentir, et leur avoua que son idole dormait toujours à son appartement, ce qui fit soupirer Tatsuya.
- Il a intérêt à vite partir, ça peut vite dégénérer ce genre de situation.
- Hm...
- En tout cas, t'as un de ces bols, rigola Ikuta.
La sonnerie marquant le début des cours les coupa, et ils durent se diriger vers leur amphi. Au passage, Ueda donna à Kazu les cours qu'il avait manqués la veille.
Et c'était parti pour une journée à gratter et à écouter des professeurs plus ou moins soporifiques. Mais Nino ne pensait qu'à Ryo qui se trouvait peut-être encore chez lui. Comment avait-il pu aller en cours alors que son idole de toujours se trouvait chez lui, sérieusement ? Il attendit donc avec impatience la fin de la journée. Si Ryo était parti, ce qui était sûrement le cas, il lui aurait peut-être laissé un mot. En plus, il lui avait laissé son numéro, peut-être qu'il l'avait entré dans son répertoire... Il n'avait rien reçu pour le moment. Mais peut-être que ce soir... Il n'en savait trop rien.
Le dernier cours devait durer de seize heures à dix-huit heures, mais Ueda voyait bien que Nino se trémoussait sur son siège à l'avant-dernier cours. Aussi, à la sortie, alors qu'ils se dirigeaient vers le dernier amphi pour la journée, il proposa à son meilleur ami de retourner chez lui, vu qu'il n'était pas concentré. Il pouvait lui prendre les cours, et puis le prof ne faisait pas l'appel.
Et Kazunari ne se fit pas prier : il remercia Uepopu, dit au revoir à lui et Toma, fila aussi vite que possible, attrapa un bus, et arriva enfin chez lui.
Il se dépêcha d'ouvrir la porte, et se rua dans sa chambre. Le lit était défait, le mot toujours à sa place. Mais plus de trace de Nishikido. Il chercha du regard un post-it, mais ne trouva rien. Il se calma et s'assit sur son lit. Allez, il était parti, c'était fini. En fait, Nishikido était tellement malpoli qu'il ne le remerciait même pas.
C'est alors qu'il entendit du bruit dans son petit salon. Celui de la télé. Hein ? Il avait pourtant pensé à l'éteindre en partant, le matin même. Il se releva et changea de pièce.
La télévision était bien allumée, en effet. Mais devant s'y trouvait Ryo, les orteils en éventail, affalé sur le canapé, télécommande en main prêt à zapper sur une autre chaîne.
Ninomiya n'en croyait pas ses yeux.
- N... Nishikido-san ?
L'interpellé tourna la tête vers l'étudiant.
- Ah bah tiens. Dis, y a plus de bière, tu veux bien aller au conbini en acheter ?
La bouche de Ninomiya toucha quasiment terre tellement il était choqué. De what ? Son idole s'incrustait sans soucis chez lui ? Nan mais il avait quoi ? Pas que ça le déplaisait, enfin si un peu vu l'ordre qu'il lui avait donné, mais... mais voilà quoi.
Il repensa à ce que lui avait dit Ueda. Allez, il fallait que son idole parte maintenant, sinon ça allait dégénérer.
- Nishikido-san, il faudrait peut-être que vous y alliez, non ? Votre manager doit vous chercher. De plus, je n'ai pas envie de me faire harceler par des journalistes. Et puis, vous ne connaissez même pas mon nom et...
- Ninomiya, lâcha Ryo en se tournant vers Kazu qui se tint raide. Tu vois, je sais ton nom. Et puis nan, je bougerai pas d'ici. Pas envie.
Et sans attendre de consentement, il se retourna vers la télé et changea de chaîne.
marieasiafiction, Posté le jeudi 18 juillet 2013 09:27
Looool Ryo le chieur! Dokkun the return! J'aime quand Ryo est un chieur il y a pas a dire =D
J'aiiime! Et Nino qui sait plus ou donner de la tête. ^^ Ueda un peu trop inquisiteur a mon gout mais bon il s'inquiète... (ou il veut Nino pour lui tous seul *-* Ah ah pauvre Ikuta si c'est le caaas! T-T)