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TaisetsuNaNiji

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La grenouille-garoue, ou La nuit où Lucy fêta son anniversaire

Titre (court) : La grenouille-garoue
Titre (entier) : La grenouille-garoue, ou La nuit où Lucy fêta son anniversaire
Couples : TomaShige, KoKame & RyoDa
Genre : romance, délire
Rating : K+
Notes : - Os écrit pour l'anniv de Lulupergirl <3
- Aide de Margaux pour un passage ^^
- Montage de moi :)


La grenouille-garoue, ou La nuit où Lucy fêta son anniversaire

- HAAAAAPPYYYY BIIIIIIIRTHDAAAAAAAY TOOOOO YOOOOUUUUUU ! HAAAAA-
- Ta gueeeeeuuuule, j'veux dormiiiiiiiir...

Le jeune homme qui s'était mis à chanter se tut suite au grognement ressemblant à celui d'un ours mal réveillé que lâcha une masse qui se retournait dans son lit. Cette même masse prit son oreiller pour se le mettre sur la tête, après avoir jeté un regard haineux au réveil digital qui affichait « 8 : 02 ».

- Mais... Lucy-chan..., bredouilla Toma. Tu vas pas dormir jusqu'à midi, si ?
- Et pourquoi pas ? entendit-il du fin fond du lit où hibernait Lulu.
- Heu, bah... en fait, tu vois, on a un peu cours aujourd'hui... et dans moins de deux semaines, ya les exams qui commencent, c'est pas le moment de sécher, si tu veux mon avis...
- Ah, lâcha-t-elle en s'enfouissant encore plus dans ses couettes.

Les fameux examens décisifs pour le restant de la vie, puisque ça mettait en jeu la fac où on voulait entrer. Boarf, rien de bien grav-

- QUOAAAAAAA ?! MAIS FALLAIT ME REVEILLER PLUS TOOOOOOT !

En un temps record, Lucy réussit à se lever de son lit, se ruer dans la salle de bain, prendre sa douche, se sécher les cheveux, mettre son uniforme, se coiffer, fourrer ses affaires de cours dans son sac, avaler un rapide petit déjeuner, se brosser les dents, enfiler ses chaussures et son manteau, se couvrir d'une grosse écharpe et d'un bonnet – il faisait froid même si on était en plein milieu du mois de mai –, dire au revoir à ses parents, et sortir dans la rue avec son frère, essoufflée et le rouge aux joues. Tout ça en précisément onze minutes et trente-six secondes. Sachant qu'ils devaient être au lycée à huit heures vingt, ils leur restaient un peu plus de cinq minutes, et ils n'étaient qu'à trois minutes à pied de l'école.

Devant leur maison les attendaient Shige et Ellana, respectivement petit ami d'Ikuta et meilleure amie de Lucy.

- Encore un réveil difficile, Lulu ? blagua Kato, qui était déjà collé au frère de son amie.
- Mais c'est Toma qui m'a pas réveilléééée !
- A part ça, commença Ellana, joyeux anniversaaaaire !

Elle lui tendit en même temps un petit paquet, que Lucy ouvrit sans plus attendre en même temps qu'ils marchaient. Il contenait un petit collier argenté, représentant un flocon de neige pailleté. La jeune fille s'empressa de l'accrocher à son cou et remercia sa meilleure amie chaleureusement. Puis, sur la centaine de mètres qui leur restait, ils coururent pour ne pas arriver en retard.

Le petit groupe se sépara une fois devant la classe de Lucy et Ellana, les deux garçons allant à l'étage au-dessus rejoindre la leur. A peine entrèrent-elles dans la salle qu'elles furent accueillies par une énième dispute menée entre Ryo et Ueda. Elles ne s'en préoccupèrent pas, et Lulu fut bientôt assaillie par les « joyeux anniversaire » que lui souhaitaient ses camarades de classe.

Ne restèrent bientôt que les deux éternels querelleurs qui n'avaient rien dit à Lucy, trop occupés à se lancer des « sale nain » et autres « prude effarouchée » à la figure. Heureusement, le professeur arriva – avec un peu de retard – et le calme revint en un rien de temps, juste après que les deux jeunes hommes aient souhaité un joyeux anniversaire à Lulu.

Ils changèrent alors de salle, se dirigeant vers celle de sciences, puisqu'ils commençaient par SVT. Nishikido se mit à côté de Tatsuya, et Ellana à côté de Lucy, la table juste derrière les deux garçons. Pourquoi ces deux là, qui ne pouvaient apparemment pas se blairer, étaient assis côte à côte ? Déjà parce que le professeur avait choisi la place de chacun. Mais aussi parce que, en fouinant un peu comme elle avait l'habitude de le faire avec sa meilleure amie, Lucy avait trouvé des infos croustillantes et très intéressantes.

Ueda Tatsuya avait un an de plus que tous ceux dans la classe. Il a redoublé et a un mauvais niveau, c'est ce qu'on se dirait sans réfléchir. Effectivement, ses notes étaient en chute libre l'année précédente. Pourquoi avait-il d'aussi bonnes notes maintenant ? C'est tout simple ; d'après ses sources top secrètes, Lulu avait découvert que le jeune homme avait exprès foiré tous ses examens, et tout ça seulement pour être une année de plus au lycée avec son cher Ryo-chan. Pourquoi le ferait-il s'il détestait ce gars imbu de lui-même, macho jusqu'au bout des ongles et seulement intéressé par son nombril ? (note : cette description se réfère à des paroles que Tatsu a déjà jetées à la figure dudit gars imbu de lui-même, macho jusqu'au bout des ongles et seulement intéressé par son nombril)

On le saura dans quelques instants, passons déjà au cas de Nishikido Ryo.

Nishiki ne devait normalement pas se trouver dans la classe où il se trouvait, puisqu'il était comme son meilleur ami Yamapi sport étude, et que les sport études étaient regroupés dans une seule et même classe avec un emploi du temps spécial. Pourquoi se trouvait-il ici, dans la classe de son meilleur ennemi, Uepopu ? Parce que, d'après les sources top secrètes d'Ellana, Ryo avait supplié/soudoyé/menacé le principal pour être dans la même classe qu'Ueda. Pourquoi le ferait-il s'il détestait ce gars ressemblant à une fille, hurlant devant une simple araignée et seulement intéressé par son nouveau gloss ? (note : cette description se réfère à des paroles que Ryo-chan a déjà jetées à la figure dudit gars ressemblant à une fille, hurlant devant une simple araignée et seulement intéressé par son nouveau gloss)

La réponse se trouve auprès de Kamenashi Kazuya et Tanaka Koki.

Ces deux là sont en couple depuis la première année de lycée. Mais ce n'est pas le plus important. Il faut remonter à la deuxième année de lycée pour Nishikido et donc, logiquement, troisième pour Ueda. Plus précisément, le jour de la St Valentin. Pourquoi ce jour de la fête des amoureux quand on parle de deux garçons qui se haïssent au plus haut point ?

Justement parce qu'ils ne se haïssent pas comme on pourrait le penser. Leurs fréquentes disputes qui faisaient partie intégrante du brouhaha habituel du lycée avaient créé un lien spécial entre eux. Bien que les premières fois, leurs engueulades étaient justifiées (comme « tu m'as marché sur le pied » ou « tu m'as donné un coup avec ton sac »), elles le devinrent de moins en moins, devenant de plus en plus violentes en contrepartie. Ils avaient tous deux senti que quelque chose changeait dans leurs ressentiments et pour l'oublier, ils se criaient dessus encore plus.

Ils étaient tombé amoureux l'un de l'autre. Après avoir mis du temps pour l'accepter eux-mêmes, ils ne savaient pas que c'était réciproque. Et il ne fallait pas compter sur un des deux pour faire le premier pas ouvertement.

C'est là que la St Valentin, Kame et Koki ont de l'importance.

Ce fameux jour de St Valentin, Uepopu avait enfin fait un pas dans la relation bizarre qu'il entretenait avec Nishikido, et avait déposé dans son casier des chocolats, ainsi qu'une carte où il avait noté des mots clairs, nets et précis : « Je t'aime, sale nain. Signé : ta petite prude effarouchée ». Sauf que ce n'était pas le casier de Ryo, mais celui de Kazuya.

Ce fameux jour de St Valentin, Ryo-chan avait enfin fait un pas dans la relation bizarre qu'il entretenait avec Ueda, et avait déposé dans son casier des chocolats, ainsi qu'une carte où il avait noté des mots clairs, nets et précis : « Je t'aime, petite prude effarouchée. Signé : ton sale nain ». Sauf que ce n'était pas le casier de Tatsuya, mais celui de Tanaka.

En gros, notre cher RyoDa pas encore formé n'était pas doué. C'était ce que s'étaient rendu compte Kamenashi et Koki, lorsqu'ils avaient trouvé ces chocolats dans leur casier. Ils avaient préféré ne pas les donner aux principaux concernés, puisqu'ils croiraient sûrement à une mauvaise blague.

Ainsi, la première et dernière tentative avait été soldée par un échec. Mais deux personnes étaient maintenant au courant de l'amour qu'ils se portaient. Enfin, quatre, puisque Lucy et Ellana n'avaient pas mis longtemps à le savoir.

Voilà en gros ce qu'il fallait savoir sur nos deux chers bakas Ueda et Ryo. On peut retourner au cours d'SVT maintenant.

- Naaaaan Monsieeeur, pas un teeeest, par pitiéééé !
- C'est pour vous préparer aux examens. Ca ne prendra pas l'heure entière, ne vous inquiétez pas.
- Mais quand même, on est déjà assez stressé comme ça !

Ne se préoccupant pas des protestations de ses élèves, le professeur distribua les feuilles de test. C'était un test sur les appareils génitaux, un truc de base. Ca en fit glousser plus d'un, et Ryo profita du fait que Uepopu se soit retrouver avec un appareil féminin à schématiser et annoter pour lui dire :

- Ca sera facile pour toi, Princesse ! Si t'avais eu un appareil génital masculin, t'aurais galéré à fond !

Un coup de genou dans le tibia, caché grâce à la table, et le plus jeune se tut en étouffant un couinement très peu viril.

- Toi, le nain, tu te la fermes et tu fais marcher le seul neurone que tu as pour pouvoir répondre le plus correctement possible, siffla Tatsuya.

Nishikido grogna, réprima un « pourtant c'est toi qui a redoublé à cause de tes notes catastrophiques », prit son crayon en main, et commença l'interrogation. Sauf qu'une minute plus tard, l'alarme incendie se déclencha et vrilla les tympans de tous les élèves présents dans le bâtiment.

- Encore ? soupira Nakamaru en se levant comme tous ceux de sa classe, pour aller dans la cour.

Cela faisait environ une semaine que l'alarme déconnait et qu'elle sonnait deux à trois fois par jour. Personne n'avait réglé le problème, et le principal était sur les nerfs, croyant que de sales gamins s'amusaient à la déclencher sans se faire prendre. Les premiers jours, ça avait été marrant, mais ça commençait à soûler tout le monde, puisque souvent, ça les coupait dans leurs révisions et que ça les faisait encore plus stresser pour les examens à venir.

Après la récréation improvisée, les cours de la matinée reprirent, jusqu'à la pause de midi.

Comme à leur habitude, Lucy et Ellana mangèrent avec Koki, Kame, Naka, Ryo et Uepopu. Ces deux derniers n'étaient calmes que pendant l'heure des repas, puisqu'ils préféraient se concentrer sur leur bentô que se jeter des insultes à la tronche.

- Ne ne, commença Koki entre deux bouchées de riz, ça vous dit de venir au lycée cette nuit pour essayer de trouver qui s'amuse à allumer l'alarme incendie ?
- En pleine nuit ?
- Bah ouais !
- Ne pas aller chercher la logique, chuchota Ellana à Lucy qui rigola.
- Alleeeeeez, ce serait marraaaaant ! supplia Kame, se mettant à genoux face à ses amies.

Les deux jeunes filles se regardèrent, jetèrent un regard entendu à Ryo et Ueda qui n'avaient d'yeux que pour leur omelette et leur riz, puis acceptèrent d'un signe de tête.

- Yatta ! s'exclama Tanaka.
- Je demanderai à Oni-chan et à Shige s'ils veulent nous accompagner, ajouta Lulu. Et pourquoi pas JinJin ?

Bakanishi, de la classe de son frère, était le souffre-douleur préféré de Lucy et elle ne pouvait s'empêcher de le torturiser dès que l'occasion se présentait. Et elle était sûre qu'il y allait avoir des occasions qui se présenteraient, cette nuit.

**

- Et pourquoi il est là, lui ?!
- Héé ! C'est à moi de dire ça !

Tout le groupe soupira, face à Nishikido et Tatsuya qui commençaient déjà à se crêper le chignon à peine entrevus.

- On vous avait prévenu.

C'était la vérité, mais aucun des deux n'avaient écouté puisqu'ils étaient en train de dévorer leur bentô durant la pause déjeuner.

- Bien, vous avez pensé à tout, j'espère ?
- J'ai les lampes torches !
- Et moi une corde !
- Des biscuits !
- Un jeu de carte !
- Heu, ok...
- Bakanishi, c'est toi qui va tout porteeeer~
- HEIN ?! Mais... pourquoi moi, Lucy-chaaaan ?
- Parce que je t'aime bien.

En grognant que ce n'était pas une raison, Akanishi empoigna le sac que lui tendait Toma. Il le mit sur son dos et plia sous le poids assez important ; pourquoi c'était si lourd, cette connerie ?!

Ils se trouvaient dans la cour, juste devant l'entrée principale, et il n'était pas loin de vingt-deux heures. Aucune lumière n'était visible dans le bâtiment, montrant ainsi qu'aucun professeur n'était resté bosser tard.

Le silence était pesant, la lune se reflétait sur les grandes vitres, et une brise se leva. Le groupe se resserra instinctivement, et Ryo eut la mauvaise idée de frissonner. Ueda, à côté de lui, sauta sur l'occasion pour se foutre de sa gueule, mais un « chut ! » sec d'Ikuta l'arrêta dans son élan.

Un à un, ils entrèrent dans le hall, Kame ayant par on ne sait quel moyen les clés.

- Bien, on va aller dans la salle des profs, au troisième étage, décida Ellana, qui était en tête de file avec Lucy. Là bas, il doit y avoir un plan détaillé du lycée, on trouvera peut-être l'endroit où ya les commandes principales, comme l'alarme incendie ou la sonnerie du début des cours, des trucs du genre.

Elles commencèrent donc la marche, puis au bout d'une dizaine de mètres, s'arrêtèrent pour se retourner ; les garçons n'avaient pas bougé d'un pouce, serrés les uns contre les autres, tremblant à qui mieux mieux.

- ... euh, les mecs, vous avez quoi ?
- M-m-m-maaaais rien du tout ! bredouilla Koki en avança d'un pas.

Puis il sursauta en hurlant et se rua vers Kame, mort de trouille.

- J'ai vu un truc bougeeeeer, pleurnicha-t-il.
- C-c'est rien, mon c½ur, c'est r-rien.
- Koki... c'était ton reflet dans un miroir, dit Ellana, blasée.
- ... ah.

Il se remit de ses émotions, mais ne lâcha pas la main de son petit ami. Prudemment, ils avancèrent jusqu'à rejoindre les deux jeunes filles. Ils passèrent le couloir, puis prirent un premier escalier. On entendait quelquefois des claquements de dents et des cris de frayeurs.

Ryo et Tatsuya n'étaient même plus en mesure de se chercher, puisqu'ils étaient dans le même état que les autres. Cependant, Nishikido avait bien plus peur que son aîné, et il serait la manche du sweat d'Ueda sans que celui-ci ne lui demande de s'enlever.

Ils arrivèrent au premier étage, et devaient longer le couloir jusque de l'autre côté pour pouvoir prendre un autre escalier qui les mènerait à l'étage au-dessus. Le long corridor, dans la pénombre, terrifiait les lycéens encore plus, et au fur et à mesure qu'ils avançaient, ils regardaient d'un air apeuré chaque porte, chaque vitre, de peur de voir quelque chose de vivant à travers.

Lucy et Ellana, insensibles à la frousse qui pourrait les prendre, bavardaient tranquillement à voix basse. Vers la moitié du chemin, on ne sait comment, Bakanishi se prit les pieds dans quelque chose, et faillit tomber ; il se retint comme il le put à quelqu'un, et il se trouva que c'était Ryo. Il l'emmena dans sa chute, avec par la même occasion Uepopu puisque Nishiki s'accrochait désespérément à sa manche.

Ueda, projeté vers le mur, se prit une porte dans l'épaule, qui s'ouvrit dans un grand fracas. Il s'affala par terre, Nishikido dans ses bras, Bakanishi quelque pas plus loin, face contre sol.

Leurs amis s'étaient rués vers eux pour voir s'ils n'avaient rien de casser. Jin, en se relevant, dit « okeeeey, no problem~ », mais le sourire qui s'affichait sur ses lèvres disparut bien vite devant le regard que lui lançait Lucy. Qu'est-ce qu'elle allait trouver encore pour le faire souffrir ?!

Du côté des deux autres, Ryo, encore sonné, se redressa en se prenant la tête dans une main, l'autre posée il ne savait où. En baissant les yeux pour voir sur quoi il avait atterri, il sursauta en se rendant compte que c'était Ueda, et il enleva vite sa paume qui s'appuyait sur le torse dudit Ueda. Ce dernier grognait, et Nishikido s'empressa de se décaler. Il recula, encore à terre, et sentit un contact froid dans son dos. Lentement, arrêtant de mater Tatsu, il tourna la tête. Prit entre ses mains ce qu'il avait senti. Essaya de voir et d'identifier la chose malgré la pénombre. Puis lâcha un grand cri.

- AAAAAAAAAAAAAHH !!!

En continuant à hurler, il lâcha le pot en verre qu'il tenait entre ses mains, qui rebondit par terre sans se fracasser. Tremblant, Ryo se releva et se dépêcha de sortir de la salle, se cachant derrière Lucy et Ellana.

- Bah, Ryo-chan ?
- Une grenouiiiiiiiiille, pleurnichait-il.
- Hein ?

Toma ramassa le pot que son ami avait lâché, et regarda ce qu'il contenait. C'était une grenouille contenue dans une substance bizarre. Bref, un truc de scientifique en biologie, bien du genre de leur prof d'SVT.

- Le nain a la phobie des batraciens ?
- Rho la ferme, Princesse, t'as bien la phobie des arachnides toi !
- C'est pas faux, ne put s'empêcher de dire Shige. Compatis un peu, Tat-chan !

Mais à peine avait-il dit ça qu'il prit un air pensif et souffla :

- Ca me fait penser à une légende qui circule au lycée... Il paraît qu'à chaque fois qu'un groupe de lycéen vient ici en pleine nuit, sur leur chemin se dresse une créature monstrueuse... D'après les peu de témoignages, ce serait une grenouille-garoue...
- UWAAAAAAAAAAAAAHH !!! SHIGE ! ARREEEEETEEEEEUH !!

Kato ne put s'empêcher de rire à en avoir les larmes aux yeux face à la détresse de Ryo qui avait vraiment peur. Le pauvre tremblait, mort de trouille, et s'était rapproché de Tatsuya instinctivement.

Shige, quand tu auras fini de faire peur à Ryo-chan, on pourra peut-être reprendre notre marche ?
Mais faites, faites, les filles, j'arrête, promis.

Ils marchèrent en silence, puis montèrent un nouvel escalier. Shigeaki lâcha alors un cri en se rejetant en arrière, dans les bras d'Ikuta qui se demandait ce qu'avait son petit ami.

- Je... je crois que j'ai aperçu la grenouille-garoue...
- HEEEEEEEEIIIIINNNN ?!! AU SECOUUUUUUUUURS !! hurla Nishikido en se collant littéralement contre Ueda, qui était rouge de leur proximité – heureusement qu'il faisait trop sombre pour qu'on le remarque.
- ... Ryo, c'était une blague.

Lucy avait lâché ça, super étonnée que le jeune homme ait cru un instant à l'histoire inventée de toute pièce de Shige.

- ... ah ? Mais j'avais pas eu peur hein ! Loiiiiiiiiiinnn de là !

Il lâcha le bras d'Ueda, mais ce dernier lâcha un « BOUUUUUH !! » juste pour faire peur à Nishikido, et ça ne manqua pas ; le brun faillit tomber dans les escaliers et péter les tympans de tout le groupe tellement son cri était aigu et qu'il venait du plus profond de ses tripes.

- Putain Ueda ! T'peux pas arrêter de me faire flipper comme ça ?! La prochaine fois c'est moi qui te fous une araignée sous l'pif, tu verras ! engueula Nishiki.

Tatsu pouffa, puis ils reprirent la montée des escaliers. On n'entendait pas Kame, Koki et Naka, pour la simple raison qu'ils claquaient tellement des dents qu'ils ne pouvaient plus parler.

Ils arrivaient à peine au deuxième étage, quand l'alarme incendie, stridente et forte, se déclencha.

Tout le monde hurla, sauf Lucy et Ellana qui avaient simplement sursauté. Les jeunes hommes courraient dans tous les sens, ne sachant où aller, l'alarme toujours en marche. Dans la panique, ils se séparèrent tous, Ryo et Ueda dévalant les escaliers, Naka, Koki et Kame prenant le couloir de droite, Shige et Ikuta allant tout droit, et Lucy, Ellana et Bakanishi restant sur place.

- Mais... sont tous cons ou quoi ?
- POURQUOIIIIII JE SUIS RESTE AVEC LUCYYYYY ET ELLANAAAAAA ?!! cria de désespoir Jin, sûr et certain qu'il allait devoir supporter les deux jeunes filles et leur taux élevé de torturisation envers pauvre Bakanishi sans défense.

Personne n'avait de lampe de poche, excepté le groupe des deux filles et du pauvre Akanishi. Lulu et Ellana espérèrent vite retrouver les autres, et entreprirent de prendre le couloir de droite, puisque c'était par là qu'était partis Kazuya, Maru et Tanaka. Jin les suivit, ne voulant pas rester seul. La sonnerie s'éteignit d'elle-même quelque seconde plus tard.

**

- ... Ueda ? T'as pas entendu un bruit ?
- Mais nan, tu te fais des idées.
- J'ai vu un truc bouger, c'est vrai !
- C'est pas drôle, Nishikido. Maintenant, tu te la fermes et tu m'aides à retrouver le chemin pour rejoindre les autres.

Honnêtement, ils ne savaient plus du tout où ils étaient. Ils avaient tellement couru comme des dératés qu'ils ignoraient le nombre d'escaliers qu'ils avaient empruntés, ni à quel étage ils étaient. Et le manque de lumière ne les aidait pas à se situer.

Tatsuya ne savait pas quoi faire ; il avait bien remarqué que Ryo n'arrêtait pas de se serrer contre lui puisqu'il avait peur, mais n'était-ce pas seulement parce que lui, Uepopu, était le plus proche ? Si ça avait été Jin, il aurait serré de la même façon son bras, non ?

Nishiki, lui, s'en voulait de s'être laissé aller à sa peur et d'en profiter pour se coller à son aîné. Il avait aimé ça, mais il avait peur qu'Ueda se foute de sa gueule, maintenant.

Ils marchaient silencieusement, au hasard à travers les couloirs, empruntant un escalier pour redescendre juste après. Au bout d'un moment, Nishikido en eut marre de tourner en rond, et fit part de sa fatigue à Ueda.

- On n'a qu'à aller dans une salle de classe. Tu pourras poser ton petit postérieur fragile sur une chaise, et moi je pourrais réfléchir à une solution.
- Insulte encore une fois mes fesses et tu pourras plus t'asseoir, siffla Dokkun en faisant coulisser la première porte qu'il trouva.

Tatsuya avait ouvert grand les yeux, choqué des paroles du jeune homme. Nishikido allait lui demandait ce qui n'allait pas quand il se rendit compte du putain de double sens que contenait sa phrase.

- Ah mais je voulais pas dire dans ce sens ! Heeeeu, je veux dire, enfin tu comprends..., essaya de se rattraper Ryo en bafouillant.
- J'ai compris, c'est bon Nishikido, tu t'enfonces encore plus là.

Le plus jeune se tut, puis fit un pas dans la salle. En y jetant un coup d'oeil circulaire, son regard s'arrêta sur quelque chose de blanc, transparent, qui flottait dans les airs et bougeait lentement.

- AAAAAAAAAAAH ! UN FANTOOOOOOOOOME ! Cria-t-il en se ruant dans les bras de Tatsuya.

Ce dernier le réceptionna comme il le put. Ryo tremblait contre lui, et avait passé ses bras autour de son cou, se serrant contre son torse. Ueda l'étreignit alors, pour lui faire comprendre qu'il était là et qu'il n'y avait pas de raison d'avoir peur.

- Ryo ?

Tatsu se traita intérieurement de tous les noms dès que ce prénom franchit ses lèvres, pendant que Nishikido s'arrêta de trembler, sûrement surpris, et plongea ses yeux dans les siens. Pour masquer sa gêne, Uepopu défit son étreinte et grogna :

- Bon, t'as fini de pleurnicher, maintenant, Nishikido ?

Son ton était moins en colère qu'il l'aurait voulu, et le plus jeune continuait toujours de le regarder, incrédule, comme s'il ne croyait pas au Tatsuya qu'il avait en face de lui.

- Regarde, c'était juste un rideau, ton fantôme, dit alors Ueda qui s'était avancé vers les fenêtres. Tiens, yen a une d'ouverte, c'est pour ça que ça bougeait. Hum, apparemment on est au premier étage, continua-t-il en regardant au dehors. Il faut qu'on monte encore deux esc-
- Tu m'as appelé Ryo, j'ai pas rêvé ?

Uepopu se mordit la lèvre. Et voilà, ça allait le poursuivre le reste de sa scolarité, d'avoir eu la débilité sans nom de craquer devant Nishikido.

- O-ouais, et ?
- Pourquoi ?
- Tu veux que je me justifie d'avoir eu l'audace de t'appeler par ton prénom ?!
- Non, enfin... je sais pas... c'est bizarre que tu m'appelles comme ça. Normalement, c'est toujours des « sale nain » et des « Nishikido ».
- ... oui bon, t'avais l'air super apeuré, et tu m'as fait pitié, j'ai juste voulu te rassurer, ça te va ?! Maintenant, tu t'assoies, et tu fais pas chier.

Ryo obtempéra, et avisa une chaise, silencieux. Tatsuya, quant à lui, s'affala sur une table, sa tête entre ses bras croisés. Rester seul avec Nishiki était éprouvant pour ses nerfs. Où ils étaient, les autres ? Il aurait bien voulu appeler un de ses amis avec son portable, mais il l'avait oublié chez lui. Ah ? Peut-être que Dokkun avait eu la présence d'esprit de prendre le sien ?

- Dis, Nishikido, t'as ton portable ? Demanda-t-il en relevant la tête.

L'aîné fit alors un bond en arrière, puisque Ryo se trouvait juste en face de lui, et le regardait, concentré.

- Heu, ouais ? C'est quoi le problème ?
- Rien rien.
- ... tu peux arrêter de me regarder comme ça, ça me met mal à l'aise.
- Je me demandais ce que signifiait ton « Ryo », et aussi comment on en a fait pour ne pas se blairer à ce point.
- Tiens, alors c'est vrai que ça t'arrive de réfléchir !
- Tatsuya. Arrête.

Ueda déglutit. Il ne sentait pas la suite des événements.

- Tu ne m'as plus appelé « le nain » depuis que tu as appris que j'avais la phobie des grenouilles ; tu étais même plus du genre à me calmer sans y faire attention. Tu ne me repoussait pas quand je me collais à toi alors que j'avais peur. Tu as l'air nerveux.
- ... tu fais psy, toi, maintenant ?

S'il essayait de faire dévier la conversation, c'est parce qu'il avait une folle envie de tout lui avouer, mais qu'il avait peur de sa réaction. C'est vrai que redoubler exprès pour être une année de plus avec lui au lycée, ça faisait un peu peur. Et lui avouer « je t'aime », alors qu'ils s'envoyaient des pics à longueur de journées, c'était presque dire qu'il était maso.

- Tatsuya, tu vas m'écouter sans m'interrompre, ok ? Déjà, sache que si je fais ça, c'est peut-être parce que j'en ai marre de notre situation. Bien.

Ueda le vit prendre sa respiration, les yeux fermés – Dieu qu'il était beau. Puis Ryo commença son monologue [NdA : c'était un jeu de mot, merci de ne pas frapper l'auteure] :

- On se connaît depuis que je suis entré en première année ici. Suite à une remarque que je t'ai faite à cause de ta coupe franchement bizarre – blond permanenté, je te rappelle – on a commencé à se taper dessus à longueur de journée. Mais de mon côté, je commençais à ne plus ressentir de l'aversion pour toi ; l'opposé total plutôt. Fais pas la tronche de celui qui comprend pas, je viens de t'avouer que je t'aime là. Bref, j'ai continué notre petit jeu pour pas que ça paraisse bizarre. Et l'année dernière, j'ai mis des chocolats dans ton casier. Et tu ne m'as jamais montré que tu les avais reçus. Peut-être que tu les as jetés en croyant que c'était une blague ? Pourtant, ce n'en était pas une. Et quand j'ai appris que tu allais redoubler ta dernière année, j'étais tellement content que j'ai tout fait pour être dans la même classe que toi.

Ayant apparemment terminé de parler, Nishikido s'étira, un petit sourire aux lèvres :

- Waw, ça fait du bien de tout avouer. Bon, on va chercher les autr-
- Moi aussi.
- Hein ?
- Moi aussi j'avais laissé des chocolats dans ton casier.
- Hein ?
- Moi aussi j'ai ressenti les mêmes choses que toi. Mais j'ai continué, comme toi, nos disputes. Si j'ai redoublé, c'était pour être avec toi une année de plus au lycée.
- Oh.
- Ouais.
- Genre, vraiment ?
- Oui.
- Je te savais adepte des contes de fée, mais pas à ce point...
- Vas-y, fais le malin...

L'ambiance n'avait plus rien d'effrayant. Ryo trouva même que la nuit apportait un charme intimiste à la situation. Ueda ne quittait plus les yeux brillants de Ryo, de peur de briser l'enchantement. Il osa simplement tendre la main pour attraper celle de son nain, qui serra ses doigts autour des siens. Un petit rire échappa des lèvres d'Ueda.

- Si tu es mon nain, et que je suis une princesse, ça fait de moi une sorte de Blanche-Neige ? expliqua-t-il.
- Alors je dois te faire manger une pomme pour t'embrasser ?
- Tu sais, Blanche-Neige ne finit pas avec un nain...

Sur ces mots, le nain posa ses lèvres sur celles de la princesse, heureux de créer son propre happy end. Lorsque nos deux lycéens se détachèrent l'un de l'autre, Ueda glissa tout contre les lèvres de Ryo :

- Heureusement que je ne suis pas un prince-grenouille, ça aurait un peu compliqué les choses...

Ryo frissonna.

- Parle pas de malheur !

Et joignant le geste à la parole, Nishikido saisit encore les lèvres de, dorénavant, sa petite copine (à barrer) son petit copain.
Ils étaient tellement pris dans les sensations qui les assaillaient qu'Ueda passa ses bras autour du cou de Nishiki, qui jouait avec les mèches de cheveux de sa princesse. Ils auraient pu mourir comme ça, collés à leur chaise tellement ils dégoulinaient de guimauve. Sauf que le destin – qui prenait le nom de Bakanishi en cet instant – les coupa dans leur élan amoureux.

- Lucy-chan ! Ellana-chan ! J'les ai trouvéééééééés !

Les deux jeunes filles ne mirent pas longtemps à rejoindre Jin ; Ryo et Tatsu s'étaient décollés l'un de l'autre, regardant dans des directions différentes, rouges – en gros, pas discrets.

- Aah bah enfin ! S'enthousiasmèrent Lulu et Ellana.
- Enfin quoi ? Ne comprit pas Akanishi.
- Bah le RyoDa ! S'exclama Ellana comme si c'était une évidence – pour les filles en tout cas, c'en était une.
- RyoDa ?
- Le nom de votre couple, baka~
- Ah parce qu'on a un nom de couple tout préparé là ?
- Exact. Bon, c'est pas qu'on est pas content pour vous, mais faut trouver les autres.

Ils sortirent de la salle de classe, et remontèrent au deuxième étage. Ils y trouvèrent Toma et Shige, qui étaient eux aussi en train de s'embrasser dans une salle de classe vide. Après avoir réussi à les décoller, ils reprirent leur expédition. Mais même en ayant fait le tour des salles de l'étage, ils n'avaient toujours pas trouver les trois autres baka.

- Bon, on a qu'à aller au troisième étage, p't'être qu'ils y sont déjà ? Proposa Ellana.

Ils reprirent leurs recherches après avoir monté les escaliers. Cependant, toujours aucune trace d'eux. Ils avaient tellement eu la trouille qu'ils s'étaient sauvés en hurlant et en courant du bâtiment ? La probabilité était élevée, mais quand le petit groupe s'approcha de la salle des professeurs, Akanishi crut entendre des voix. Il s'arrêta, étonnant les autres qui étaient derrière lui.

- Dîtes... vous... vous avez pas entendu du bruit dans la salle des profs ? bredouilla Jin en éclairant la porte de la salle à l'aide de sa lampe torche.
- Mais qu'est-ce-que tu racontes, Bakanishi ? T'essayes de nous faire peur ?
- Si si, j'vous assure ! J'ai entendu du bruit qui venait de la salle des pr-

Il se tut alors qu'un bruit métallique retentit, et que la porte éclairée trembla. Ils retinrent leur souffle, attendant quelques secondes, quand plus rien ne se passa ; ils leur sembla pourtant entendre un « chut ! » discret.

Lentement, Ikuta, suivi des autres, avança vers la porte, un pas après l'autre. Le sol craquait sous leurs pieds, et on entendit un nouveau bruit venant de la pièce. Ryo frissonna et resserra son emprise sur le bras d'Ueda. Ils étaient arrivés juste devant la porte.

Toma posa sa main sur la poignée de la porte coulissante, respira, puis ouvrit d'un coup sec en éclairant la salle. Un « AAAAAAAAAAAAAH » retentit, ce qui en retour les fit hurler eux-aussi, ce qui augmenta le cri qu'ils avaient entendu.

- Putaiiiiiinnnn, j'ai perdu la vuuuuuue !

Ce cri du c½ur fit taire tout le monde.

- Mais enlève ta lampe, merde ! Eteins-laaaaa !

Toma, puisqu'il devinait qu'on s'adressait à lui, s'empressa d'éteindre. Quand ils furent habitué à l'obscurité, le petit groupe se rendit compte que Koki, Kame et Naka se trouvaient dans la pièce.

- Oh merde, j'ai aveuglé Koki ! S'écria Ikuta. S'cuuuuuze vieux !
- Grrrrrrr.
- Mais vous faites quoi là, vous ?!
- Bah, heu, héhé...
- ... c'est quoi ça ? demanda alors Lucy en avisant une grosse masse qu'elle entrevoyait dans la pénombre, sur le bureau d'un professeur.
- Ca ? Répéta Yuichi. Vas-y, Kame !

Kazuya sortit un truc de sa poche et s'avança vers la masse. D'un geste, une flamme jaillit – il tenait un briquet – et il alluma un à un ce qui se trouvait sur ils ne savaient quoi. Lorsque dix-huit petites flammes se consumèrent, ils purent deviner grâce à la lueur, qu'ils avaient devant eux un gros gâteau avec à son sommet dix-huit bougies, pour signifier l'âge que venait d'avoir Lulu.

- Vas-y Lucy-chan, tu peux souffleeeeeer ! S'écrièrent Kamenashi, Nakamaru et Koki. Joyeux anniversaaaaaaire !

D'abord surpris, Ellana, Ikuta, Shige, Jin, Ryo et Tatsuya souhaitèrent eux aussi un joyeux anniversaire en chantant, et attendirent que leur amie s'avance pour souffler ses bougies. Une fois chose faite, ils applaudirent tous.

- On peut m'expliquer pourquoi je souffle mon gâteau dans la salle des profs, à presque minuit ?
- Il faut bien un truc hors du commun et original pour notre Lulupergirl ! Lança Koki en enlevant les bougies du gâteau pour les poser sur une serviette en papier, tandis que Maru rallumait la lumière.

Kame commença alors à couper le gâteau en parts égales, en même temps qu'ils blablataient :

- Alors comme ça, nos chers Hime-chan et Ryo-chan sont enfin en couple ? Ils en ont mis du temps ! Rigola Kamenashi.

Les deux concernés lui tirèrent la langue en guise de réponse. Naka distribua alors à chacun une part de gâteau – au chocolat – et tout le monde s'installa confortablement, piquant les chaises à roulettes et rembourrées des profs. Tanaka était sur les genoux de Kame, Ryo avait sa tête posée sur l'épaule de Tatsu, et Toma donnait la becquée à son Kato. Les deux jeunes filles plus Naka et Akanishi portaient la chandelle, mais ça ne les dérangeait pas vraiment.

Tellement pris dans leur conversation et leur dégustation, ils ne remarquèrent pas que, près du gâteau, une des bougies s'était rallumée, mal éteinte. Le feu gagna les autres bougies autour, puis le minuscule début d'incendie se propagea jusqu'à la serviette en papier. Elle prit feu lentement, entièrement, sans faire d'histoire ni de bruit. Un petit filet de fumée âcre et noire voleta, et un détecteur dut le sentir, puisqu'un d'un coup, l'alarme incendie se déclencha, plus stridente que jamais.

Tous sursautèrent, et faillirent ne pas y faire attention en croyant que la sonnerie déconnait une nouvelle fois. Quand Lucy se rendit enfin compte de la connerie qu'ils avaient laissé faire ; une pile entière de feuille de papier était maintenant en train de flamber sur le bureau. Elle cria en montrant la chose du doigt. Puis tour à tour, les autres s'affolèrent aussi.

Tous sauf Naka, qui était dos au bureau. Il mangeait son gâteau tranquillement, et en relevant la tête la bouche pleine, leur demanda :

- Mais pourquoi vous courez ? Vous savez bien que ya PAS le feu, c'est juste l'alarme incendie qui déconne...
- MAIS NON BAKA !
- ... hein ?
- Retourne-toi ! Et bouge vite de là !

Posant son assiette sur le sol, Nakamaru se retourna lentement, pour être nez à nez avec le feu qui craquait joyeusement.

- UWAAAAAAAAAAAAH !
- Un extincteeeeeeur !
- Où est-ce que yen a uuuunnnnnn ?!!
- Làààà ! Au fond de la pièèèèèèce !
- Prends-le, prends-leeee !
- Cette connerie veut pas se décrocher !!
- Attends, je t'aide !
- C'est bon, je l'ai !
- Vas-y, allume-le !
- Mais vise les flaaaaaaaammes, pas moiiiii ! [NdA : clin d'oeil à ce défi de Kab' ;)]
- Continue, ya encore du feu !
- C'est bon là ?!
- ... oui, c'est bon !
Ouuuuuuuuuuuuuuuuf...

**

Le lendemain, le professeur d'SVT ne chercha pas à comprendre pourquoi il y avait des traces de brûlure et des miettes de gâteau au chocolat sur son bureau, ni pourquoi, en entrant dans sa salle de classe, il vit Ueda et Ryo s'embrasser au lieu de s'engueuler, et que le bocal où était conservée une grenouille était dans la poubelle.

Titre (court) : La grenouille-garoue Titre (entier) : La grenouille-garoue, ou La nuit où Lucy fêta son anniversaire Couples : TomaShige, KoKame & RyoDa Genre : romance, délire Rating : K+ Notes : - Os écrit pour l'anniv de Lulupergirl <3 - Aide de Margaux pour un passage ^^ - Montage de moi :) - HAAAAAPPYYYY BIIIIIIIRTHDAAAAAAAY TOOOOO YOOOOUUUUUU ! HAAAAA- - Ta gueeeeeuuuule, j'veux dormiiiiiiiir... Le jeune homme qui s'était mis à chanter se tut suite au...

Suite
Tags : Os, TomaShige, KoKame, RyoDa, UA, NEWS, Kat-Tun
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#Posté le mercredi 22 août 2012 17:21

Modifié le dimanche 23 décembre 2012 04:02

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